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Ali-Sabieh : L’hôpital régional « Docteur Ahmed Absieh Warsama » mène une sensibilisation contre la variole du singe ou le Mpox

Tout au long du mois d’août et de septembre, l’hôpital régional « Docteur Ahmed Absieh Warsama » mène une sensibilisation contre la variole du singe ou le Mpox en sensibilisant les patients venus se soigner au centre hospitalier.

Sachant qu’au milieu du mois dernier, l’agence de santé de l’Union africaine a déclaré une urgence de santé publique, son plus haut niveau d’alerte, face à l’épidémie croissante de variole du singe sur le continent, lançant un “appel clair à l’action” pour enrayer sa propagation.

Un total de 38 465 cas de cette maladie, connue sous le nom de mpox ou variole du singe, ont été recensés dans 16 pays africains depuis janvier 2022, pour 1456 décès, avec notamment une augmentation de 160% des cas en 2024 comparé à l’année précédente, selon des données publiées la semaine dernière par l’agence de santé Africa CDC.

“Le mpox a désormais traversé les frontières, touchant des milliers de personnes à travers notre continent. J’annonce, le cœur lourd mais avec un engagement indéfectible envers notre peuple, envers nos citoyens africains, que nous déclarons le mpox comme une urgence de santé publique” continentale, a affirmé le président de l’Africa CDC, Jean Kasenya, lors d’une conférence de presse.

“Cette déclaration n’est pas une simple formalité, c’est un appel clair à l’action. C’est une reconnaissance du fait que nous ne pouvons plus nous permettre d’être réactifs. Nous devons être proactifs et agressifs dans nos efforts pour contenir et éliminer ce fléau”, a-t-il ajouté. Cette annonce, qui va notamment permettre de débloquer des fonds pour l’accès à des vaccins et d’avoir une réponse continentale, intervient à la veille de la réunion du comité d’urgence de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour évaluer s’il faut décréter le plus haut degré d’alerte sanitaire au niveau international face à cette maladie.

L’Afrique fait face à la propagation d’une nouvelle souche du virus, détectée en République démocratique du Congo (RDC) en septembre 2023 et baptisée “Clade Ib”, plus mortelle et plus transmissible que les précédentes. Des cas ont été recensés dans diverses zones du continent (Maroc, Egypte, Soudan, Côte d’Ivoire, Liberia, Nigeria, RDC, Rwanda, Kenya, Mozambique, Afrique du Sud…).

Selon l’Africa CDC, le taux de létalité du virus est supérieur à 3% et les enfants de moins de 15 ans sont les plus touchés, représentant au moins 60% des cas.

Le mpox est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme mais qui se transmet aussi par contact physique étroit avec une personne infectée par le virus.

Pour rappel, le mpox  ou la variole du singea été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle RDC (ex-Zaïre), avec la diffusion du sous-type Clade I (dont le nouveau variant est une mutation), principalement limitée depuis à des pays de l’ouest et du centre de l’Afrique, les malades étant généralement contaminés par des animaux infectés.

En tenant compte de son rythme de propagation, le directeur général de l’hôpital régional « Docteur Ahmed Absieh Warsama » d’Ali-Sabieh, Mohamed Miguil Hassan et ses principaux collaborateurs ont décidé de mener une campagne active de sensibilisation de la population sur les symptômes et sur le danger  mortel du mpox. Le premier responsable de ce centre hospitalier à l’aide des affiches présentant des personnes atteintes de la variole du singe a exhorté la population de venir dénoncer aux urgences de l’hôpital en cas de rencontre d’une personne manifestant les mêmes symptômes. Les professionnels des soins de santé ont relayé le message en expliquant aux habitants de la ville le mode de transmission de la maladie.

Ils les ont rappelés que leur région  est frontalière avec  l’Ethiopie et que la circulation  des hommes et des biens est réelle dans les deux sens de la frontière.

A cet effet, il est possible que des individus portant les symptômes du mpox arrivent à Ali-Sabieh. Alors, il est une urgence médiale de les dénoncer au personnel de l’hôpital pour éviter toute propagation tout en en n’évitant de ne pas être en contact direct avec eux, ont-ils insisté auprès des habitants sensibilisés.

Ali Ladieh

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