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Caractéristiques et Suivi des bassins versants à Djibouti : Un nouvel outil d’aide à la décision

Un atelier sur les caractéristiques et le suivi des bassins versants a démarré hier ses travaux dans les locaux de l’hôtel Le Golfe, sis dans la ville blanche de Tadjourah. La cérémonie inaugurale de cette session de cinq jours était placée sous l’égide conjointe du préfet de la région de Tadjourah, Abdoulmalik Mohamed Banoïta, du gestionnaire du programme des ressources naturelles au sein de l’IGAD, Daher Elmi, et du représentant du Ministère de l’Agriculture, Ismaël Elmi Habaneh. Le public-cible de la présente initiative comprend des techniciens et ingénieurs issus des rangs respectifs des départements ministériels de l’agriculture, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de l’équipement et des transports. Des militaires des FAD aussi qui se trouvaient aux côtés des apprenants civils.

Un atelier sur les caractéristiques et le suivi des bassins versants s’est ouvert hier dans les locaux de l’hôtel Le Golfe, sis au chef-lieu de la région de Tadjourah.

La tenue de cette session de formation de cinq jours jouit du soutien technique de l’Autorité intergouvernementale pour le développement(IGAD) et financier de l’Union européenne(UE).

La cérémonie inaugurale de l’atelier était placée sous l’égide conjointe du préfet de la région de Tadjourah, Abdoulmalik Mohamed Banoïta, du gestionnaire du programme des ressources naturelles au sein de l’IGAD, Daher Elmi, et du représentant du Ministère de l’Agriculture, Ismaël Elmi Habaneh.

Le public-cible de la présente initiative comprend des techniciens et ingénieurs issus des rangs respectifs des départements ministériels de l’agriculture, de l’enseignement supérieur et de la recherche, de l’équipement et des transports. Des militaires des FAD aussi qui se trouvaient aux côtés des apprenants civils.

Les uns et les autres sont appelés à suivre les modules dispensés par un expert international, en l’occurrence le Dr. Jean Gassani. Ce formateur abordera avec ses stagiaires les techniques de collecte et de traitement d’informations qui leur permettront de dresser des cartes et faire un suivi hydrologique des bassins versants.

C’est dire l’intérêt de leur retraite studieuse à Tadjourah. D’ailleurs, le préfet de la région s’en est dit heureux dans son discours d’ouverture de l’atelier.

« Nous savons tous combien l’accès à l’eau revêt une importance capitale sur toute l’étendue du territoire national et au niveau régional.

Dans le district de Tadjourah par exemple, nous avons des bassins versants en quantité. Nous perdons énormément d’eaux pluviales.

Et nous ne sommes pas le seul district dans ce cas en République de Djibouti. C’est pourquoi il est nécessaire de récolter des données sur les bassins versants et de les analyser.

Car ces données vont éclairer les autorités politiques à prendre les décisions qui s’imposent en la matière », a-t-il indiqué en substance.

De son côté, le représentant du Ministère de l’Agriculture a, au nom de son ministre de tutelle, rendu un vibrant hommage au directoire exécutif de l’IGAD pour sa précieuse collaboration avec son département ministériel.

Il a ensuite rappelé que le gouvernement djiboutien a fait de la mobilisation des eaux de surface une priorité majeure de sa feuille de route.

En ce sens, les autorités de Djibouti ont pris des engagements auprès de la communauté nationale et celle internationale. Des engagements dont les traductions concrètes sont les aménagements de retenues d’eaux pour pouvoir stocker les eaux de surface des bassins versants.

Pour sa part, le gestionnaire Daher Elmi s’est félicité des apports techniques et financiers de l’Union européenne au du programme de gestion intégrée des ressources en eau(GIRE) de l’IGAD qui est l’instigateur de cet atelier. Lequel serait, a-t-il précisé, centré sur la cartographie.

A l’entendre, l’objectif est d’offrir une méthodologie qui permettra de fournir un outil d’aide à la décision dans la double optique de la création d’ouvrages et la gestion des différents bassins versants.

A raison d’ailleurs si l’on se réfère au contexte de sécheresse récurrente et son corollaire la rareté des précipitations pluviales qui ont affecté les écosystèmes, notamment les sols et la végétation.

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