FAO / MAEPE-RH : Renforcer la sécurité alimentaire en développant la pêche et l’aquacultur
La représentante résidente de la FAO, Emmanuelle Guerne-Bleich a présidé hier au palais du peuple l’atelier de validation de la stratégie nationale de développement de l’aquaculture marine et la politique de pêche. Ces assises s’inscrivent dans la continuité du projet de coopération technique entre le gouvernement djiboutien et la FAO en vue d’élaborer un programme d’assistance technique pour aider notre pays à exploiter entièrement ses ressources halieutiques.
Au terme de six mois de consultation et de travaux intenses, la stratégie nationale du développement du secteur de la pêche et de l’aquaculture marine en RdD a été soumise hier à la validation des bailleurs de fonds et des différents acteurs de ces deux secteurs clés.
Ce document de référence permettra d’orienter les interventions de l’Etat et des partenaires au développement dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture au cours des prochaines années.
Outre la représentante résidente de la FAO, Emmanuelle Guerne Bleich, le directeur de la pêche Ahmed Darar Djibril, plusieurs professionnels de la pêche et de l’aquaculture issus de la capitale mais également des régions de l’intérieur ont pris part à la cérémonie d’ouverture de cet atelier.
Pour la FAO, ce projet de coopération technique constitue l’instrument privilégié d’intervention et d’appui technique pour les domaines de la pêche et de l’aquaculture marine dans notre pays.
A travers ces documents, il s’agit pour le bailleur de fonds principal qu’est l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture mais également pour tous les autres parties prenantes de contribuer pleinement au développement de ces deux secteurs encore très peu exploités dans notre pays.
En effet, le secteur de la pêche constitue une alternative importante au regard de la problématique de l’insécurité alimentaire due notamment à la sécheresse récurrente qui sévit dans notre pays.
C’est dans cette perspective que la représentante résidente de la FAO à Djibouti et auprès de l’IGAD a déclaré que cette première stratégie nationale de développement de l’aquaculture marine et de la pêche viendra compléter et consolider les initiatives majeures du gouvernement pour le développement du secteur de l’Agriculture et la sécurité Alimentaire et son plan national d’investissement agricole en phase de finalisation avec le concours de la FAO et de la COMESA.
Elle a par ailleurs ajouté que ces documents permettront au ministère de l’Agriculture et de la pêche, mais également à son institution et à tous les autres partenaires au développement de mieux coordonner et de planifier leurs actions communes.
« L’objectif général attendu est la contribution à la sécurité alimentaire dans le pays, l’amélioration des revenus des familles et la création d’emplois répondant aux objectifs de développement durable assignés à la pêche artisanale et l’aquaculture.. »
Pour le directeur de la pêche qui s’est également exprimé, ce document définira les options politiques fortes du gouvernement sur la base d’un diagnostic actualisé de la situation du secteur et d’une bonne compréhension des enjeux du moment.
«Il s’agira, a-t-il ajouté d’améliorer l’efficacité de la politique sectorielle par l’introduction de modalités de suivi de la mise en œuvre des actions et mesures prioritaires. »
De plus, Ahmed Darar Djibril a précisé que l’élaboration de ce document renforcera notablement la cohérence des interventions, des projets et programmes publics sur la base d’objectifs clairement définis, priorisés et hiérarchisés.
La première journée de validation des documents de politique stratégique de développement de la pêche et de l’aquaculture s’est poursuivie avec l’intervention des experts et des professionnels de ces deux secteurs.
N. Kadassiya