Inauguration d’un centre d’Autonomisation des femmes à Tadjourah : L’Ambassadeur Atsushi Nishioka inaugure un centre de formation à Tadjourah
Les femmes de Tadjourah ont accueilli avec enthousiasme hier l’ambassadeur du Japon, Atsushi Nishioka, qui s’est rendu dans la ville-blanche pour y inaugurer un centre de formation baptisé « centre d’Autonomisation des femmes ». Ce projet, porté par l’AFT, l’association des femmes de Tadjourah, a été financé par l’ambassade du Japon. Le préfet de Tadjourah, le sultan Abdoulkader, le président du Conseil régional et l’ensemble des autorités de la région ont participé à cette cérémonie d’inauguration.
L’ancienne députée Hasna Hassan Ali ne fait pas les choses à moitié quand il s’agit d’honorer celles et ceux qui appuient les projets de l’association des femmes de Tadjourah (AFT) dont elle est la présidente.
Hier, c’était la fête à Tadjourah où l’ambassadeur du Japon, Atsushi Nishioka s’est rendu pour inaugurer un centre de formation destiné aux femmes, un projet entièrement financé par le programme dit « de micro-projets communautaires de proximité » de l’ambassade du Japon.
L’ambassadeur Atsushi, accompagné de ses plus proches collaborateurs, est arrivé à Tadjourah en milieu de matinée. Il a été accueilli sur le quai de l’embarcadère par le préfet Abdoulmalik Mohamed Banoïta, le sultan Abdoulkader et la présidente de l’AFT.
La cérémonie d’inauguration du centre d’Autonomisation des femmes de Tadjourah a été ponctuée de chants et de danses du répertoire traditionnel.
Une foule immense a accueilli sur place la délégation qui comprenait, en plus de l’ambassadeur Atsushi et son staff, le vice-président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ali Houmed et une élue de Tadjourah, Mme Fatouma Mohamed Kamil.
Ce centre où des centaines de femmes pourront suivre des cours d’alphabétisation mais aussi des formations en informatique et en couture, a coûté un peu moins de dix-neuf millions de francs.
L’ambassadeur Atsushi a souligné dans son discours que le Japon accordait une importance particulière aux projets destinés à rendre les femmes plus autonomes économiquement.
Il a appelé les femmes de Tadjourah à profiter des possibilités qu’offre ce nouvel outil destiné à leur permettre d’acquérir des connaissances nouvelles.
L’ambassadeur du Japon s’est également exprimé en afar avec une aisance qui en a surpris plus d’un. Notons que le Japon a financé en tout 39 projets de cette nature pour un coût total de 560 millions de nos francs.
La présidente de l’AFT a vivement remercié l’ambassadeur du Japon, et, à travers lui, le peuple et le gouvernement de ce pays ami. Elle a rappelé que son association militait depuis plus de dix ans pour améliorer les conditions de vie des femmes de la région.
Elle a souligné que l’AFT n’entendait pas en rester là et que d’autres projets axés sur l’apprentissage allaient suivre. Le préfet Abdoulmalik et le président du conseil régional ont de leur côté remercié le Japon pour son aide à la population de leur région et félicité la présidente de l’AFT pour son engagement.
Autre intervention remarquée, celle du vice-président de l’Assemblée nationale, Mohamed Ali Houmed. « Je constate, a-t-il dit, qu’il y a plus de joie dans la ville-blanche depuis que des dames de cœur agissent au quotidien pour soulager les souffrances des plus démunis.
Hasna Hassantou est l’une d’entre elles ; je suis sensible à l’engagement qui est le sien auprès des plus fragiles par sa capacité à mobiliser, à imaginer, à inventer des moyens et des outils afin de permettre aux femmes de la région d’acquérir plus d’autonomie »
Le ministère de la Promotion de la Femme a été représenté à cette cérémonie par sa secrétaire-générale Halo Aboubaker qui a salué cette initiative et remercié le Japon.
Elle a rappelé que la situation des femmes ne cessait d’évoluer positivement depuis plus de dix ans et que le ministère de la promotion de la Femme s’attelait depuis sa création à encourager et à appuyer l’amélioration des conditions de vie des Djiboutiennes.
La cérémonie a pris fin avec la remise à l’ambassadeur Atsushi d’un tableau représentant le drapeau japonais fait en perles, un travail réalisé par les petites mains de l’AFT, des artisanes qui disposent déjà d’un centre où elles commercialisent leurs œuvres. L’AFT, on le voit, agit sur plusieurs fronts pour aider le plus grand nombre de femmes à réaliser leurs rêves.
ABS